Plusieurs projets industriels sont contestés par des collectifs de riverains ou des opposants environnementaux. Des tensions qui posent la question de l’acceptabilité sociale des usines à l’heure où la France veut se réindustrialiser.
Manifestation devant le siège du groupe Le Duff à Rennes,le 22 avril 2023. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP L’annonce,à l’époque,avait fait sensation. En mai 2023,le groupe industriel rennais Le Duff,propriétaire des boulangeries Brioche dorée ou des pizzerias Del Arte,avait renoncé à installer une nouvelle usine de pains et de viennoiseries surgelés pour sa marque Bridor,à Liffré,en Bretagne. Raison invoquée : l’opposition populaire trop importante dans cette commune de 8 000 habitants d’Ille-et-Vilaine,située à la campagne,à une vingtaine de kilomètres de Rennes.
Le maire (divers gauche) Guillaume Bégué,ainsi que la plupart des élus locaux,s’étaient émus de cette décision alors que l’arrivée de l’usine,avec 150 emplois prévus au départ,puis 500 promis au bout de quelques années,devait redonner de l’oxygène à la ville,après la fermeture,en 2017 et 2018,de l’abattoir SVA Jean Rozé et de l’équipementier automobile Delphi – avec plus de 400 emplois perdus.
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